Changements climatiques

Surveillance des émissions de gaz à effet de serre

Le GTNO s’engage à surveiller et à déclarer les émissions de gaz à effet de serre au moyen d’inventaires annuels. Ces inventaires recensent les principales sources d’émission sur le territoire, et servent à orienter les programmes de réduction et à en mesurer l’efficacité.

Le GTNO procède à deux types d’inventaires :

Émissions internes

En 2011, le GTNO a surpassé son objectif établi en 2007 en abaissant les émissions de gaz à effet de serre associées à ses activités de 10 % sous le niveau de 2001, un déclin qui s’est poursuivi depuis.

Le Rapport sur les émissions de gaz à effet de serre du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GNWT Corporate Greenhouse Gas Emissions Report), présenté à l’organisme The Climate Registry, contient le détail des réductions d’émissions de gaz à effet de serre du GTNO après 2011. En 2001, les émissions directes découlant du carburant acheté (émissions de type 1) étaient de 54 kilotonnes (kt), alors qu’en 2011, elles avaient chuté à 37 kt, une baisse de 30 %.

Depuis 2011, le GTNO continue d’appliquer des mesures de réduction des gaz à effet de serre dans le cadre de ces activités. Mentionnons entre autres

  • la poursuite de la conversion des systèmes de chauffage d’immeubles publics (écoles, centres de santés, etc.) à la bioénergie et à l’hydroélectricité;
  • la rénovation des immeubles gouvernementaux grâce au fonds de rénovations des immobilisations, ce qui devrait entraîner pour chacun une réduction de 15 % de la consommation énergétique.

Ces réductions sont consignées dans le Rapport sur les initiatives de conservation de l’énergie 2015-2016 du ministère des Travaux publics et des Services. En poursuivant sur cette lancée, le GTNO fait la démonstration de l’efficacité et de la rentabilité des technologies vertes. Il montre ainsi qu’il peut jouer un rôle de figure de proue en la matière.  
 

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Émissions territoriales

Environnement et Changement climatique Canada recueille et déclare les données sur les émissions de gaz à effet de serre de chaque province et territoire.

Les émissions des TNO ne représentent qu’une infime portion (moins de 0,2 %) du bilan annuel du Canada. Étant donné cette faible empreinte carbone, les émissions enregistrées annuellement sont grandement tributaires de plusieurs facteurs; elles varient en fonction, par exemple, de la consommation de diesel sur les grands chantiers ou de carburant d’aviation pour l’exploration minière ou la lutte contre les feux de forêt. L’évolution de ces activités peut modifier radicalement la quantité de gaz à effet de serre émise aux TNO. Selon les prévisions du GTNO, si rien n’est fait pour stimuler la production locale d’énergie renouvelable, on observera dans l’avenir une augmentation des émissions des nouvelles exploitations minières, pétrolières et gazières.

Émissions de GES des TNO - graph

Même si, dans l’ensemble, les TNO génèrent peu de gaz à effet de serre, les émissions annuelles totales par habitant atteignaient en 2013 33,7 tonnes. Il s’agit d’une baisse par rapport à 2001-2002 (40 tonnes par habitant), mais cette quantité demeure tout de même considérablement plus élevée que la moyenne nationale, qui en 2013 était de 20,7 tonnes par personne par année. Ces émissions élevées par habitant aux TNO s’expliquent par les grandes distances entre les différentes collectivités, la présence d’une industrie d’exploitation des ressources énergivore ainsi que les hivers longs et froids.

 Émissions de GES par sources 2013
La production d’électricité pour les exploitations minières éloignées est la plus importante source d’émissions aux TNO, celle-ci générant 388 kt d’équivalent CO2. Prises ensemble, les sources d’émissions liées au transport totalisent 710 kt, soit presque 50 % du bilan des TNO.

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