Le caribou de Peary
Le caribou de Peary est la plus petite de toutes les sous-espèces de caribou.
Comme celui du caribou de Dolphin-et-Union, le pelage du caribou de Peary est presque tout blanc en hiver; en été, son pelage est gris ardoise sur le dessus et blanc sur le dessous, et ses pattes sont blanches. Le velours de ses bois est gris.
Le caribou de Peary vit en petits troupeaux sur les îles de l’Arctique des TNO et du Nunavut. En été, il vit sur les pentes des vallées fluviales et dans d’autres zones humides, ainsi que sur les plateaux où abondent la laîche, les saules, les graminées et les herbes. Il hiverne dans les zones exposées, comme les sommets de colline et les crêtes de plage, où la couche de neige est moins épaisse et il est plus facile de trouver de la nourriture.
Par le passé, il est arrivé que la population de caribous de Peary diminue rapidement, surtout lors d’épisodes de pluie sur neige ou d’autres épisodes climatiques difficiles. Pour trouver de la nourriture en hiver, les caribous doivent creuser avec leurs pattes afin d’atteindre la végétation sous la neige. Ils y arrivent plus facilement dans les endroits où le vent a soufflé la majorité de la neige et durant les années où il neige moins. Lorsqu’il pleut à l’automne et à l’hiver, de la glace se forme au sol et empêche les animaux de creuser pour trouver de la nourriture.
La forte diminution de la population de caribous de Peary aux TNO entre les années 1960 et les années 1990 est probablement attribuable à un ensemble de facteurs, dont des conditions météorologiques exceptionnellement rigoureuses pendant plusieurs hivers et plusieurs printemps. Depuis 20 ans, sa faible population demeure relativement stable : le seul signe de rétablissement de la population a été observé récemment sur les îles de la Reine-Élisabeth et l’île Banks.
Le caribou de Peary a été classé comme une espèce en voie de disparition en vertu de la Loi sur les espèces en péril (Canada) et comme une espèce menacée en vertu de la Loi sur les espèces en péril (TNO). Les collectivités qui se trouvent dans l’aire de répartition de l’espèce, les conseils de gestion de la faune et les gouvernements territoriaux et fédéral œuvrent ensemble à l’élaboration d’une stratégie de rétablissement.