Population des basses terres de la rivière des Esclaves
La population de bison des bois des basses terres de la rivière des Esclaves comprend des groupes dans les régions du lac Hook, à l’est de la rivière des Esclaves, ainsi que dans la région de Grande Detour, à l’ouest de la rivière. Cette population fait partie de la population qui a survécu à la quasi-extinction du bison des bois à la fin des années 1800. Bien que les bisons aient disparu des basses terres de la rivière des Esclaves entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, ils ont à nouveau colonisé la région dans les années 1940, où ils ont prospéré pendant un certain temps dans les prairies luxuriantes de carex.

Le nombre de bisons est estimé à partir des relevés aériens effectués vers la fin de l’hiver. La taille de la population a diminué dans les années 1970 et est restée basse jusqu’en 2000, mais en 2009, elle a atteint des niveaux jamais vus depuis le début des années 1970. Dans les années 1970, la chasse a été interdite aux résidents et aux non-résidents en raison du déclin; les Autochtones, eux, ont pu continuer à chasser l’animal. En 2014, un quota restreint d’une étiquette par chasseur a été rétabli pour les résidents.
La tuberculose et la brucellose bovine sont endémiques dans les basses terres de la rivière des Esclaves, tout comme dans le reste de la grande région du Parc national du Canada Wood Buffalo pour la métapopulation de bisons concernée.